mardi 30 décembre 2008

Meeting international de l'océan indien à Plateau Caillou




Pour les grandes vacances, comme chaque année depuis deux ans à la nouvelle piscine de Plateau Caillou, et depuis bien plus de temps à saint Paul, les gros pointures de la natation sont venus se montrer, pour le 20e meeting international de l'océan indien. Ça promettait du gros.

Ce weekend là, Balmy, Manaudou, Bernard, Bousquet étaient à la fête. Leur rapidité de nage était assez impressionnante. En ayant vu Laure Manaudou, il y avait quelques années, sur un bassin de 50m, la vitesse sur lequel ils se déplacent, ici, sur un bassin beaucoup plus petit est assez impressionnante. Pas le temps de les voir nager, que des coulées et très peu de nage, et surtout l'impression qu'ils nagent aussi vite qu'un sprinter sur un 100m. Alain Bernard a la carrure d'un athlète de 100m, on se demande combien de steak il mange par jour. Hallucinant.

Le coté sympa aussi dans cette affaire, est que j'ai recroisé un copain de la fac à se meeting. Bon, on s'était déjà vu à la crémaillère du mois de novembre, mais la je ne m'y attendais pas de le voir là. Malgré son manque d'entraînement (Hey oui il bosse comme tout le monde!!!), il a effectué un très bon temps sur un 200m papillon (2'10"03, c'est la 3e ligne). Il effectuait également un 200m 4nage le lundi, jour de la fin du meeting. C'est fou comment le monde est petit!!!

jeudi 25 décembre 2008

Noel sous les tropiques

Tout d'abord, on espère que vous avez tous passés de joyeuses fêtes, que vous avez eux de nombreux cadeaux, et surtout fait de bonnes bouffes en famille et entre potes.

Pour parler de Noël, ici, ça fait vraiment bizarre. Pas de vent frais d'hiver (de la neige pour certain) qui nous rappelle que les fêtes approches. Pas non plus de repas en famille qui durent pendant les vacances. Il n'y a rien de ça ici, en tout cas, pour ce réveillon de noël, qui s'est très bien adapté a ce nouveau mode de vie.

Et pourtant, malgré que l'on arrive pas à réaliser tout ça, les préparations de noël on pris un tournant bien particulier à la Réunion. Les enfants dans mon collège, dans la rue et sur les plages portent tous des bonnets de noël. Depuis déjà quelques semaines, les pétards pètent le jour et la nuit. Les rues sont décorées d'étoiles et de Lunes mais pas de flocon...normal. Ce qui est encore le plus unique, ici, est que toutes les communautés de l'île (Métros, Tamoules, Créoles, Zarabes,...) font la fête tous ensemble. Une soirée qui au départ religieuse, se transforme en une soirée de partage dépassant le fait même de la différence de culture. C'est d'ailleurs cette vie en communauté qui semble le plus refléter ce morceau de terre... elle est peut être même unique d'ailleurs au monde. En fin de soirée, vers minuit, des feux d'artifices éclateront un peu partout sur l'île. Noël est une fête très bien célébré à la Réunion.

Pour notre part, nous avons décider de se promener à la ravine de Bernica, histoire de montrer l'excursion d'il y a deux ou trois semaines aux copains, pour ensuite aller se rafraîchir à Coco Beach avec une petite baignade. Nous finirons chez Coco et Lise par un bon repas de Noël sous les tropiques.

Joyeux donc Noël à tous et n'abusez pas trop sur les chocolat...

dimanche 21 décembre 2008

La fete des Cafres


Pour cette première soirée d'été, la fête des Cafres venait au bon moment pour inaugurer la nouvelle saison. Unique à l'ile de la Réunion, cette journée symbolisant la proclamation de l'abolition de l'esclavage au 20 décembre 1848, était le moment de faire la fête tous ensemble. Appelée Fet Kaf' ou fet caf' en créole, ce jour férié rassemble Yab, Caf, Malbar, Zoreil pour célébrer une date historique de la Réunion. Ce qui peut etre unique a la Réunion, ce métissage de civilisation, de culture, elle est l'expression d'une vie en communauté que l'on a du mal aujourd'hui à connaitre en dehors de l'ile.

La soirée a donc commencé à Vilelle, près de chez Coco, pour se finir un peu plus haut dans les montagnes par une grosse teuf qui rappelle les soirées bretonnes il y a quelques années, là, où les champs n'était pas encore des vastes terrain de discothèque.

dimanche 7 décembre 2008

La ravine Bernica




" Perdu dans la montagne, entre deux parois hautes, il est un lieu sauvage, au rêve hospitalier, qui, dès le premier jour, n'a connu que peu d'hôtes. Le bruit n'y monte pas de la mer sur les cotes, ni la rumeur de l'homme: on peut y oublier" Charles Lecomte de Lisle, poète de l'île de la Réunion. Ce petit endroit sauvage, pourtant à quelque enclabure de la ville de Saint Paul, a inspiré de nombreux poètes réunionnais à l'époque de Victor Hugo.
Après une après midi à flâner quelques heures, le long des plages entre baignade, letchi et promenade, sous un temps qui devient de jour en jour, de plus en plus chaud (car c'est bientôt l'été!!), l'envie nous avais pris de visiter une nouvelle ravine pour nous rafraîchir un peu. Celle-ci se trouvait en plus sur notre chemin, ce qui nous facilitait la tache étant donné que l'on se déplaçait en stop. Nouveau donc, jolie coin de paradis, qui n'a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets, on devrait finir par ne plus en être étonné... et pourtant. En remontant vers le fond de la ravine, entre deux parois habitées par les pigeons, une corniche s'élève jusqu'au belvédère qui surplombe le bassin, pour arriver sur une cascade haute d'une cinquantaine de mètres. La cascade existait bien au contraire de celle promise au bassin Vital du weekend dernier. En revenant sur nos pas, nous nous sommes arrêtés un peu plus bas au niveau du bassin pour ramasser des songes pour le repas de la soirées. Petit repas bien sympa qui demande tout de même de bien cuire la plante, car elles sont urticantes.

mercredi 3 décembre 2008

Le Guillaume Saint Paul

Au bout de 3 mois d'installation, il était temps que l'on présente notre petit bout de résidence...Les informations ne viennent pas de moi, mais du site d l'ile Bourbon, l'autre nom de l'ile.

Saint Paul est la commune la plus étendue de l'île, mais aussi l'une des plus peuplées. Elle rassemble de nombreuses petites localités s'étalant sur tout le littoral ouest mais également sur les hauteurs. Situé sur la route du piton Maïdo, Le Guillaume en fait partie et compte parmi les plus beaux villages de la région...

HISTORIQUE
Le 30 juin 1638, le Saint-Alexis, une flûte en provenance de Dieppe, jette l'ancre dans une baie de sable noir. Elle est aussitôt baptisée Saint-Paul en l'honneur du Saint du jour. L'occupation définitive de l'île ne sera véritable qu'en 1663, lorsque Louis Payen en compagnie dix domestiques Malgaches décide de s'y installer. En 1790, Saint-Paul devient commune et s'étend de plus en plus sur la côte ouest. En effet, le XVIIIème siècle incarne une époque faste et prospère pour la cité qui fait commerce du coton et du café. Le nombre de colons explose chaque année et le littoral ne peut évidemment plus accueillir toutes les parcelles et les familles les exploitants. Les hauts de l'ouest sont alors investis et la canne à sucre supplantant les autres cultures, à la fin du XVIIIème, il fallut encore trouver de vastes étendues. De nombreuses petites localités se constituèrent telles que Bernica, Saint-Gilles-Les-Hauts Tan Rouge et le Guillaume...
Un autre moteur du peuplement des hauts fut le paludisme, introduit à Saint-Paul en 1864 par un convoi d'immigrants venus de Calcutta. La ville, peu ventilée et à proximité de l'étang, véritable couveuse à moustiques, subit de lourdes pertes et ses habitants l'abandonnèrent pour des terres moins hostiles où, pour parer à la crise de la canne à sucre, les hauteurs permettaient de s'adonner à l'élevage, aux cultures maraîchère et de plantes à parfums. Le Guillaume est un petit village de Saint-Paul qui, perché à 600 mètres d'altitude, profite d'un climat beaucoup moins sec que sur le littoral.
En effet, la bande nuageuse accrochée sur le Piton Maïdo ombrage et arrose les hauts métamorphosant la végétation et le relief. Ici, les ravines sont plus étroites mais plus nombreuses, les tamarins sont gigantesques, les bananiers prolifèrent en bordures des champs de cannes qui s'étirent à perte de vue. Les cultures vivrières font partie des ressources de la localité qui produit des embériques, tomates, haricots verts, salades que l'on retrouve sur le fameux marché en bordure de mer. L'élevage, les plantes à parfum, les fruits s'ajoutent aux ressources du Guillaume qui aujourd'hui, face au besoin d'urbanisation de toute la côte ouest prend de plus en plus d'importance. La forêt primaire qui occupait les lieux à l'origine, après avoir laissé sa place à la culture intensive voit donc se multiplier les habitations .
La clémence des lieux, le point de vue qu'ils offrent sur le littoral et l'océan indien attirent bien évidemment les habitants de la "grande ville". A mi-pente, le village qui, il y a encore quelques années, constituaient une zone agricole d'importance, se transforme en quartier résidentiel. L'ouverture de l'île sur le tourisme a également contribué à son essor. Situé sur la route du Maïdo, point de départ des sentiers vers les cirques, la forêt des Bénare, des sites fantastiques du Grand et du Petit Bénare et de la Glacière, la localité est l'un des passage obligés pour découvrir l'île de la Réunion dans toute sa splendeur. Passée l'aridité des bas, la luxuriance des hauts sidère, offrant un tout autre visage de Saint-Paul, aux antipodes de la partie Saint-Gilloises ou du centre ville : un flanc de montagne éclatant où le calme et la sérénité règnent en maîtres...

MANIFESTATIONS
La fête paroissiale du Guillaume est l'une des dates majeures de la localité. Organisée tous les 6 février, elle rassemble les habitants et de nombreux visiteurs qui chaque année font le déplacement pour profiter de l'air pur et de la douce ambiance des hauts de l'ouest.