mardi 30 décembre 2008

Meeting international de l'océan indien à Plateau Caillou




Pour les grandes vacances, comme chaque année depuis deux ans à la nouvelle piscine de Plateau Caillou, et depuis bien plus de temps à saint Paul, les gros pointures de la natation sont venus se montrer, pour le 20e meeting international de l'océan indien. Ça promettait du gros.

Ce weekend là, Balmy, Manaudou, Bernard, Bousquet étaient à la fête. Leur rapidité de nage était assez impressionnante. En ayant vu Laure Manaudou, il y avait quelques années, sur un bassin de 50m, la vitesse sur lequel ils se déplacent, ici, sur un bassin beaucoup plus petit est assez impressionnante. Pas le temps de les voir nager, que des coulées et très peu de nage, et surtout l'impression qu'ils nagent aussi vite qu'un sprinter sur un 100m. Alain Bernard a la carrure d'un athlète de 100m, on se demande combien de steak il mange par jour. Hallucinant.

Le coté sympa aussi dans cette affaire, est que j'ai recroisé un copain de la fac à se meeting. Bon, on s'était déjà vu à la crémaillère du mois de novembre, mais la je ne m'y attendais pas de le voir là. Malgré son manque d'entraînement (Hey oui il bosse comme tout le monde!!!), il a effectué un très bon temps sur un 200m papillon (2'10"03, c'est la 3e ligne). Il effectuait également un 200m 4nage le lundi, jour de la fin du meeting. C'est fou comment le monde est petit!!!

jeudi 25 décembre 2008

Noel sous les tropiques

Tout d'abord, on espère que vous avez tous passés de joyeuses fêtes, que vous avez eux de nombreux cadeaux, et surtout fait de bonnes bouffes en famille et entre potes.

Pour parler de Noël, ici, ça fait vraiment bizarre. Pas de vent frais d'hiver (de la neige pour certain) qui nous rappelle que les fêtes approches. Pas non plus de repas en famille qui durent pendant les vacances. Il n'y a rien de ça ici, en tout cas, pour ce réveillon de noël, qui s'est très bien adapté a ce nouveau mode de vie.

Et pourtant, malgré que l'on arrive pas à réaliser tout ça, les préparations de noël on pris un tournant bien particulier à la Réunion. Les enfants dans mon collège, dans la rue et sur les plages portent tous des bonnets de noël. Depuis déjà quelques semaines, les pétards pètent le jour et la nuit. Les rues sont décorées d'étoiles et de Lunes mais pas de flocon...normal. Ce qui est encore le plus unique, ici, est que toutes les communautés de l'île (Métros, Tamoules, Créoles, Zarabes,...) font la fête tous ensemble. Une soirée qui au départ religieuse, se transforme en une soirée de partage dépassant le fait même de la différence de culture. C'est d'ailleurs cette vie en communauté qui semble le plus refléter ce morceau de terre... elle est peut être même unique d'ailleurs au monde. En fin de soirée, vers minuit, des feux d'artifices éclateront un peu partout sur l'île. Noël est une fête très bien célébré à la Réunion.

Pour notre part, nous avons décider de se promener à la ravine de Bernica, histoire de montrer l'excursion d'il y a deux ou trois semaines aux copains, pour ensuite aller se rafraîchir à Coco Beach avec une petite baignade. Nous finirons chez Coco et Lise par un bon repas de Noël sous les tropiques.

Joyeux donc Noël à tous et n'abusez pas trop sur les chocolat...

dimanche 21 décembre 2008

La fete des Cafres


Pour cette première soirée d'été, la fête des Cafres venait au bon moment pour inaugurer la nouvelle saison. Unique à l'ile de la Réunion, cette journée symbolisant la proclamation de l'abolition de l'esclavage au 20 décembre 1848, était le moment de faire la fête tous ensemble. Appelée Fet Kaf' ou fet caf' en créole, ce jour férié rassemble Yab, Caf, Malbar, Zoreil pour célébrer une date historique de la Réunion. Ce qui peut etre unique a la Réunion, ce métissage de civilisation, de culture, elle est l'expression d'une vie en communauté que l'on a du mal aujourd'hui à connaitre en dehors de l'ile.

La soirée a donc commencé à Vilelle, près de chez Coco, pour se finir un peu plus haut dans les montagnes par une grosse teuf qui rappelle les soirées bretonnes il y a quelques années, là, où les champs n'était pas encore des vastes terrain de discothèque.

dimanche 7 décembre 2008

La ravine Bernica




" Perdu dans la montagne, entre deux parois hautes, il est un lieu sauvage, au rêve hospitalier, qui, dès le premier jour, n'a connu que peu d'hôtes. Le bruit n'y monte pas de la mer sur les cotes, ni la rumeur de l'homme: on peut y oublier" Charles Lecomte de Lisle, poète de l'île de la Réunion. Ce petit endroit sauvage, pourtant à quelque enclabure de la ville de Saint Paul, a inspiré de nombreux poètes réunionnais à l'époque de Victor Hugo.
Après une après midi à flâner quelques heures, le long des plages entre baignade, letchi et promenade, sous un temps qui devient de jour en jour, de plus en plus chaud (car c'est bientôt l'été!!), l'envie nous avais pris de visiter une nouvelle ravine pour nous rafraîchir un peu. Celle-ci se trouvait en plus sur notre chemin, ce qui nous facilitait la tache étant donné que l'on se déplaçait en stop. Nouveau donc, jolie coin de paradis, qui n'a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets, on devrait finir par ne plus en être étonné... et pourtant. En remontant vers le fond de la ravine, entre deux parois habitées par les pigeons, une corniche s'élève jusqu'au belvédère qui surplombe le bassin, pour arriver sur une cascade haute d'une cinquantaine de mètres. La cascade existait bien au contraire de celle promise au bassin Vital du weekend dernier. En revenant sur nos pas, nous nous sommes arrêtés un peu plus bas au niveau du bassin pour ramasser des songes pour le repas de la soirées. Petit repas bien sympa qui demande tout de même de bien cuire la plante, car elles sont urticantes.

mercredi 3 décembre 2008

Le Guillaume Saint Paul

Au bout de 3 mois d'installation, il était temps que l'on présente notre petit bout de résidence...Les informations ne viennent pas de moi, mais du site d l'ile Bourbon, l'autre nom de l'ile.

Saint Paul est la commune la plus étendue de l'île, mais aussi l'une des plus peuplées. Elle rassemble de nombreuses petites localités s'étalant sur tout le littoral ouest mais également sur les hauteurs. Situé sur la route du piton Maïdo, Le Guillaume en fait partie et compte parmi les plus beaux villages de la région...

HISTORIQUE
Le 30 juin 1638, le Saint-Alexis, une flûte en provenance de Dieppe, jette l'ancre dans une baie de sable noir. Elle est aussitôt baptisée Saint-Paul en l'honneur du Saint du jour. L'occupation définitive de l'île ne sera véritable qu'en 1663, lorsque Louis Payen en compagnie dix domestiques Malgaches décide de s'y installer. En 1790, Saint-Paul devient commune et s'étend de plus en plus sur la côte ouest. En effet, le XVIIIème siècle incarne une époque faste et prospère pour la cité qui fait commerce du coton et du café. Le nombre de colons explose chaque année et le littoral ne peut évidemment plus accueillir toutes les parcelles et les familles les exploitants. Les hauts de l'ouest sont alors investis et la canne à sucre supplantant les autres cultures, à la fin du XVIIIème, il fallut encore trouver de vastes étendues. De nombreuses petites localités se constituèrent telles que Bernica, Saint-Gilles-Les-Hauts Tan Rouge et le Guillaume...
Un autre moteur du peuplement des hauts fut le paludisme, introduit à Saint-Paul en 1864 par un convoi d'immigrants venus de Calcutta. La ville, peu ventilée et à proximité de l'étang, véritable couveuse à moustiques, subit de lourdes pertes et ses habitants l'abandonnèrent pour des terres moins hostiles où, pour parer à la crise de la canne à sucre, les hauteurs permettaient de s'adonner à l'élevage, aux cultures maraîchère et de plantes à parfums. Le Guillaume est un petit village de Saint-Paul qui, perché à 600 mètres d'altitude, profite d'un climat beaucoup moins sec que sur le littoral.
En effet, la bande nuageuse accrochée sur le Piton Maïdo ombrage et arrose les hauts métamorphosant la végétation et le relief. Ici, les ravines sont plus étroites mais plus nombreuses, les tamarins sont gigantesques, les bananiers prolifèrent en bordures des champs de cannes qui s'étirent à perte de vue. Les cultures vivrières font partie des ressources de la localité qui produit des embériques, tomates, haricots verts, salades que l'on retrouve sur le fameux marché en bordure de mer. L'élevage, les plantes à parfum, les fruits s'ajoutent aux ressources du Guillaume qui aujourd'hui, face au besoin d'urbanisation de toute la côte ouest prend de plus en plus d'importance. La forêt primaire qui occupait les lieux à l'origine, après avoir laissé sa place à la culture intensive voit donc se multiplier les habitations .
La clémence des lieux, le point de vue qu'ils offrent sur le littoral et l'océan indien attirent bien évidemment les habitants de la "grande ville". A mi-pente, le village qui, il y a encore quelques années, constituaient une zone agricole d'importance, se transforme en quartier résidentiel. L'ouverture de l'île sur le tourisme a également contribué à son essor. Situé sur la route du Maïdo, point de départ des sentiers vers les cirques, la forêt des Bénare, des sites fantastiques du Grand et du Petit Bénare et de la Glacière, la localité est l'un des passage obligés pour découvrir l'île de la Réunion dans toute sa splendeur. Passée l'aridité des bas, la luxuriance des hauts sidère, offrant un tout autre visage de Saint-Paul, aux antipodes de la partie Saint-Gilloises ou du centre ville : un flanc de montagne éclatant où le calme et la sérénité règnent en maîtres...

MANIFESTATIONS
La fête paroissiale du Guillaume est l'une des dates majeures de la localité. Organisée tous les 6 février, elle rassemble les habitants et de nombreux visiteurs qui chaque année font le déplacement pour profiter de l'air pur et de la douce ambiance des hauts de l'ouest.

dimanche 30 novembre 2008

Bassin vital


"Quand on a la tête à faire la fête, on n'a pas les jambes à faire de grandes randos". Ça peut être la citation du weekend, mais ça pourrait en être également être l'une qui généralise un peu notre activités depuis que l'on est a la Réunion. Heureusement, on a notre bouquin sur les "52 balades à la Réunion" qui est utile les jours ou la flèmmingite aiguë nous prend.

Cette fois-ci, la balade du "Bassin vital" nous semblait a notre porté pour nos jambes et notre tête. Après être passé par un petit sentier dans une ravine bien a l'ombre des arbres, on commença a attaqué ce qu'il appelle sur le livre, "les escalier de géants". On a pourtant pas grimpé très haut mais la bouteille de flotte était à sec arrivé en haut de la montée. Je me demande encore bien ce qui nous a bien pu nous faire boire autant...(devinez!!).

Arrivé finalement au bassin, on s'est demandé si on était bien arrivé à destination. La cascade d'au moins 150m ne représentait qu'un simple filet d'eau, et la baignade que l'on comptait faire fut annulée par la couleur du bassin. En fait le nom du bassin vital représentait la vie qui devait s'y trouvé a l'intérieur et non la pureté de l'eau que l'on pensait y trouver.

Tant pis, c'était sympa tout de même, mais on sera que l'on n'ira pas nous y baigner...

lundi 24 novembre 2008

Crémaillère à la maison des Bambous







Il y a des moments où on se demande si parfois le temps ne va pas plus vite qu'il devrait en être. La journée du samedi regorgeait de sa pluie tropicale, et Eddy, notre voisin, nous affirmait que ce n'était que le début, que ça devrait être de pire en pire, vu que l'on s'approchait de la saison des cyclones et des tempêtes tropicales.

En fait, rassurez vous, le temps peu être tout à fait différent que ça soit d'un point à un autre de ce jolie morceau de terre. Il y a toute sorte de microclimat sur l'île de la Réunion, et la pluie ne nous fait pas du mal bien au contraire. Si ça fait déjà deux semaines que le temps dans les hauts est maussade, cette journée là nous faisait plus peur à cause de la dépendaison de crémaillère de Coco. Heureusement, comme à notre habitude, la nuit tombé a fini par coucher les nuages. Les temps de la soirée était donc au rendez vous.

Je vous laisse donc découvrir la maison et l'ambiance de la soirée avec ces quelques photos. Coco quant à lui, fêtera bientôt son arrivée dans sa nouvelle jolie case. Marie, la nouvelle collocatrice fera bientot son apparition à la maison. Toutes les excuses sont finalement bonne pour faire la fête.

lundi 17 novembre 2008

La rivière de Langevin (le retour)


Notre dernière visite de la rivière de Langevin restait sur un sentiment de quelque chose d'inachevé (Cf le 17 septembre). On avait cru avoir fait la grande cascade, hors on avait appris plus tard qu'il ne s'agissait que celle du "Trou noir". On décida ce weekend d'aller la voir, malgré que la grande mission n'était pas de s'y promener, en voiture mais de faire une grande randonnée longeant la ravine jusqu'à la Plaine des Sables, un peu plus haut non loin du piton de la Fournaise.

Sur 3-4 lacets juste après le premier bassin, la punto se voyait peiner sur la montée. Seul la première passait dans la cote. Une fois arrivé aux chutes de la grande ravine, le spectacle fut saisissant. Il était impossible de photographier la cascade en entier. Il n'y avait pas assez de recul ou la cascade était tout simplement trop grande. Elle faisait au moins le double de celle vue dernièrement. Des paparazzis ont tenté de la prendre également (lol), on n'a pas vu encore leur photos et j'espère qu'elles seront plus belles que les miennes...

Avant de partir, Coco et moi, nous avons décidé de nous y baigner. L'eau était bien plus froide que celle de la mer froid, mais ça nous permettait de nous rafraîchir en attendant de reprendre la route pour le retour vers le nord de l'île.
Le weekend prochain sera le moment pour fêter la dépendaison de crémaillère, ou plutot le départ de Coco pour une nouvelle case, très jolie et pas très loin de chez nous, avec Lise. Une nouvelle collocatrice viendra prendre sa place dans les prochains jours.

lundi 10 novembre 2008

Session escalade et Kabar à Bernica


Journée sportive entre deux soirées de musique au kabar de Bernica, fallait bien amortir le matos.... Ça faisait quelques mois que le matériel d'escalade avait été investi et aucune occasion ne s'était présenté pour le pratiquer en métropole (et peu de temps aussi...). Un mois après avoir été envoyé du "bled" par la poste, le matos a été vite fait, bien fait, inauguré dans la foulée. La Réunion présente de nombreux sites de grimpe, et pour une première on a décidé de voir celui de l'Entre-Deux, non loin de Saint Pierre. C'était le moment de se familiariser avec la paroie, malgré que dans un premier temps, un mur d'escalade m'aurait suffit pour les points de sécurité (les nœuds, les manœuvres,...). Inutile donc, de dire que j'avais quelques appréhensions avant de m'y coller. Bref, en étant bien prudent, tout c'est finalement bien passé. Une bonne petite équipe qui aura sûrement l'occasion de se reformer dans les prochaines mois avant qu'arrive la saison des pluies.

Les soirées se sont passées dans un kabar, au sein d'une communauté de rasta. L'endroit n'était pas très loin de chez nous (faut dire que ça nous arrangeait, les barrages routiers paralysant l'île en ce moment nous appelaient à rationner l'essence, histoire d'en avoir assez, pour aller au boulot lundi). Des photos de Jah collées partout sur les poteaux soutenant la scène construite en bambous, de la nourriture bio, du thé,... et l'alcool prohibé, et du bon son surtout quand le propriétaire des lieux s'est mis à chanter. Un vieux papy d'une cinquantaine d'années méritait autant de se faire connaître que ceux que l'on voit sur la scène aujourd'hui. Lui a décidé de vivre sa croyance dans la simplicité, et c'est tout à son honneur.
Il y a beaucoup de communauté et de rasta sur l'île. La semaine dernière Ijahman levi était venu voir ses copains dans le cirque de Mafate. Après les Malbars, les musulmans, les métros, les créoles,... encore une communauté présente. Ce territoire d'outre mer s'est construit dans son passé grâce à la diversité de sa population. Le métissage culturelle est une richesse de ce pays.

lundi 3 novembre 2008

Festival au Kabardock


Un nouveau week-end, et une soirée pour fêter les morts pour combler tout ça...Halloween est un phénomène de mode apparut en France il y a déjà maintenant quelques années, et la Réunion n'en déloge pas à la règle. Des masses de bambins, accompagnés de leurs parents, arpentent les rues sonnant aux maisons menaçant ainsi les habitants de "sort ou de bonbons".

Le ton était donné, nous étions invités à la plage de Saint Paul , non loin du cimetière marin, pour fêter un jour très sacré à la Réunion. Arrivés au bord de mer, on a vite compris que c'était peut être pas un soirée pour nous. Il y avait essentiellement des familles avec leurs enfants. La soirée venait de commencer, et l'heure n'était pas vraiment à l'apéro...

On a donc choisi de se rendre assez rapidement au Port, à ce fameux concert d'
Ijahman levi. N'ayant encore jamais mis les pieds dans la villes, on s'arrêtera voir des gens dans la rue qui finalement prendront leur voiture pour nous y accompagner. La soirée fut bien sympa malgré que la salle n'était pas très aéré. Ça me rappelle un peu une soirée que j'avais déjà passé a Nantes pour un concert ou on étouffait tout autant (certain se rappelleront sûrement de celui la, hein Ben!), un vrai sauna!!! Mais c'était sympa, Jules a d'ailleurs passé sa soirée au bar tellement la buvette était bien (lol)!!

Au lendemain, on inaugurera comme depuis quelques semaines, une autre maison. A croire que tout le monde change de barak en ce moment!!! Ce fut cette fois ci une crémaillère (au contraire d'une dépendaison la semaine dernière). Pas de grande découverte de l'ile, mais de barak... C'est aussi le charme de la Réunion...
Il était temps finalement de se rentrer, nous passâmes a la plage, pour nous dorer au soleil et se rafraichir dans la mer du coté de l'Etang salé les bains. La nuit sera bien réparatrice.

lundi 20 octobre 2008

Festival "muzikapat" à Aurere





Pour faire de l'exercice, on a fait de l'exercice. Le festival "muzikapat" donne rendez vous chaque année au milieu du cirque de Mafate, à l'ilet dit d'Aurere. Nous avons donc décidé de nous y rendre. Ce week-end passé restera dans la tête et dans les jambes.

Dans les jambes, car aller à Aurere, situé dans le cirque de Mafate, c'est circuler dans le cirque le plus inaccessible de l'île (mais accessible à patte quand même, d'où le nom du festival). Pour s'y rendre, rien de tel qu'une bonne rando de 8km avec des chemins, pas plus large qu'un mètre, arpentant les falaises les plus vertigineuses. Parti du col des boeufs, le sentier descend une ravine de 4 km, pour se poursuivre le long d'une falaise et ainsi rejoindre Aurere situé sur une colline par le biais d'une petite passerelle naturelle. Arrivé dans ce petit îlet de 30 habitants (On était entre 2000 et 3000 pour le festival), un panneau nous indiquera que ce sentier est interdit... Ironie du sort, malgré le mal de jambe, les souvenirs combleront les bobos. Je crois que les prochaines jours risquent de ne pas trop être productif (vu la ravine que l'on a descendu puis remonté au retour), les jambes se font sentir...

Et également dans la tête... Le cirque est absolument magnifique. La première vue de ce site exceptionnel, on l'avait eu du haut du "Grand Bénares", nous voilà pour la première fois à l'intérieur... L'île qui semblait toute petite d'en haut, paraissait cette fois-ci immense d'en bas. Sur des kilomètres et des kilomètres, les montagnes recouvertes de végétations tropicales remplissent le décor. Des petits ilets parsemés par-ci, par-là, montre la présence d'une vie bien à la roots. Les ravitaillements s'effectuant ici que par hélicoptère.

Festival donc bien sympa, avec de la bonne musique (maloya, reggae,ragga,...). Au rendez vous de l'année prochaine...

dimanche 12 octobre 2008

Fête de la Charrette


Y'a des soirée comme ça qui s'improvise sur le bord de mer, même si te temps n'est pas à son plus bon avantage. Petit soirée pour un anniversaire mais aussi, il parait, pour les Mojito (petit punch, mélange de rhum avec de la menthe, du sucre et du Perrier). On ne sais pas ce que l'on fête vraiment, mais ça ressemble pas mal a une soirée "Red House" de par chez nous (le coté fête sur la plage rajoutant le piment folkloré tropical).
Une soirée pleine de son, de lumière, de gens,... Tout ça au port de Saint Gilles.

27 bouteilles ca s'arrose!!!!!


Il y a des anniversaires qui ne s'oublient pas, celui là vient sacré un nouveau "Kéké", révélé à l'age de 27 ans. Dans la Fiat punto ça risque de déchirer!!!! (du son!!!!) Voilà quelqu'un qui n'a pas mis beaucoup de temps à s'adapter à la culture créole. Tuning and rock & roll, voilà le "Pôv'Type" en action.
Prochaine étape: Bas de caisse et jante alu...On attend de voir ce que ca va donner pour l'année prochaine...

lundi 6 octobre 2008

Le Grand Bénare et la Glacière depuis le Maido




Jolie petite ballade au bord des remparts qui surplombe le cirque de Mafate pour arriver du Maido au Grand Bénare. La vue est impressionnante, du haut de ces immenses falaises, on découvre les petits îlets parsemés au font de la vallée.

Arrivé au Grand Bénare, l'île semble tout à coup toute petite: A droite, le cirque du Cilaos avec, tout au loin, le piton de la Fournaise au Sud. De l'autre coté, le cirque de Mafate laissant deviner derrière la montagne Saint Denis au Nord, et en face du cirque de Mafate, celui de Salazie accumulant l'ensemble des nuages, poussés par les courants d'air des Alizés, depuis le début de la matinée.

Au retour au Maido, la Glacière évoque l'époque où l'on ramassait la glace formée à la surface des bassins de la Grande Ravine. Conservée dans des grottes et des puits, la glace était transportées par les esclaves, envoyés par leurs propriétaires, à dos d'homme vers le bas. Ces hommes portaient des pains de 25kg, 50km aller-retour, pour agrémenter l'apéro des patrons d'un petit glaçon... Ce système fonctionna jusqu'à l'installation d'une glacière à vapeur au Port, ville située non loin de Saint Paul, au début du 20ème siècle.

Prendre des précaution: Ne pas oublier sa crème solaire sinon le bronzage arrive rapidement a risquer de s'y cramer...

samedi 4 octobre 2008

La plage de Coco beach


Surement l'une des plages les plus réputées de l'ile, Coco beach situé à l'Hermitage, près de Saint Gilles, est un véritable lieu de paradis. Sa plage composé de récifs frangeants, permet la formation d'un jolie lagon d'où l'on peut voir de nombreux coraux et poissons. A ne surtout pas oublier, le masque et le tuba. La visibilité pousse au moins jusqu'à 10m, ce qui permet de découvrir beaucoup de choses. Le jour de notre balade (samedi mais aussi le dimanche), les plages étaient bien bondées. Ce sont des lieux de rencontre où les familles créoles en profitent pour passer leur journée en famille. Période à éviter: 11h-14h, au risque de se lècher les babines... A noté également qu'il parait que le nouvel an se fait chaque année sur cette plage. Chacun ramenant ses chaises et sa table, la soirée commence et fini les pieds dans l'eau. Un nouvel an bien nouveau pour un métroplitain...Cela promet de bonne soirée....

dimanche 28 septembre 2008

Les bassins de la ravine Saint Gilles


En descendant le sentier vers le fond de la ravine Saint Gilles, on y trouve trois jolies bassins: De bas en haut, le bassin des Cormorans, le bassin des Aigrettes et le bassins malheur. Petite anecdote: Plus dangereux que l'arrêté préfectoral et l'interdiction d'accès à ces bassins, sous peine d'amende, ne vous arrêter surtout pas à la maison dans la foret, vous risquerez de rester pendant toute la journée à boire des rhums au lieu de vous balader. Deux sympathiques amis vivent là bas se nourrissant de ce qu'ils récupèrent dans la nature. Leur situation doit faire bien des envieux...

mardi 23 septembre 2008

Le cimetière marin



A la sortie de la ville de Saint Paul, sur la route de Saint Gilles, coté mer, un jolie petit cimetière gît plein d'histoire. Entre frangipaniers et murs blanchis à la chaux, la déambulation dans le cimetière se transforme en jeu de piste à la quête de tombes célèbres, indiquées par de petites plaques noires portant le nom du défunt.
Ainsi, on peut découvrir la tombe du pirate Olivier Le Vasseur, dit La Buse (mort en 1730), gravée d'une tête de mort. Parait il qu'il a été pendu haut et court devant la foule balançant juste avant son exécution un carte dévoilant son trésor enterré sur l'ile. Celles des poètes réunionnais Leconte de Lisle, dont les restes furent rapatriés de métropole en 1977, et Eugene Dayot, mort de la lèpre en 1852 à l'age de 42 ans, ou encore celles des marins bretons du Keranna, trois-mats emporté par un cyclone au large de Saint Gilles.

La légende de la Buse:

Pirates et flibustiers furent nombreux à écumer cette région de l'océan Indien. Olivier Le Vasseur, dit La Buse, dont la tombe supposée se trouve au cimetière marin de Saint Paul, en est une des figures les plus charismatique: "C'est dans la rade de Saint Denis qu'en Avril 1721 La Buse et son associé Taylor rencontrèrent fortuitement la fortune qu'ils cherchaient avec tant d'âpreté. Elle se trouve dans les cales de la Vierge du Cap, arrivée quelques jours plus tôt complètement démâtée par un cyclone. Les caisses ouvertes avec les leviers laissèrent voir des rivières de diamants, des monceaux de barres d'or, des cascades de pièces d'or, des buffets de vases sacrées [...], tout cela consigné dans le livre du vaisseau portugais", raconte Bibique, un personnage réunionnais haut en couleur, spécialiste des pirates et grand chercheur de trésors devant l'Éternel. La Buse sera arrêté six ans plus tard, non sans avoir dépouillé un grand nombre d'autres navires,dont la Duchesse de Noailles qui appartenait a la Compagnie des Indes. A Saint Paul, il aurait jeté le plan du trésor à la foule en montant sur l'échafaud, avant d'être "étranglé jusqu'à ce que mort suive"... Biblique est mort sans avoir percé le mystère du trésor de La Buse, pas plus que celui du trésor qu'il aurait enfoui dans la ravine Saint Gilles en 1701 par un obscur capitaine, comme en témoigne un document de l'époque et quelques signes énigmatiques gravés sur la roche.

Extrait d'un ouvrage de Biblique, Sur la piste des frère de la cote édition Réunion insolite, 1990